Les erreurs qui coûtent cher (cadrage, UX, perf, dette technique, stores) et comment les éviter pour livrer une app stable et évolutive.
Pourquoi ces erreurs reviennent souvent
Une application mobile coûte cher à “réparer” après coup : publication store, contraintes device, compat, UX. Mieux vaut éviter les erreurs structurelles dès le départ.
1) Démarrer sans cadrage clair
Sans objectifs (KPI), périmètre et critères d’acceptation, le projet s’allonge et la qualité baisse.
- Définir une “north star metric” (1 KPI principal) dès le départ.
- Écrire des critères d’acceptation simples pour chaque écran clé.
- Valider tôt des maquettes ou un prototype : moins de surprises ensuite.
2) Sous-estimer l’UX
Une UX confuse détruit la conversion. Un parcours simple et des écrans utiles valent mieux que beaucoup de features.
Le bon réflexe : réduire le nombre de décisions à l’écran. Un utilisateur ne doit pas “réfléchir” pour avancer.
3) Ignorer la performance et la stabilité
Les utilisateurs tolèrent peu les crash et lenteurs. Instrumentation, monitoring et itérations sont indispensables.
- Mesurer les temps de chargement sur les parcours critiques.
- Traiter les erreurs en priorité (avant d’ajouter des features).
- Optimiser la performance perçue : feedbacks, skeletons, loading clair.
4) Reporter la publication “à la fin”
Stores, comptes, assets, conformité : tout doit être anticipé. Sinon, la mise en ligne se transforme en sprint de stress.
Une bonne pratique : faire une “pré-publication” très tôt (même en brouillon) pour sécuriser les étapes administratives.
5) Laisser la dette technique s’installer
Sans standards (structure du code, conventions, revues), les évolutions ralentissent et les bugs augmentent. La dette n’est pas un problème… tant qu’elle est maîtrisée.
- Mettre en place un socle : conventions, CI, tests ciblés.
- Refactoriser régulièrement les zones “chaudes” plutôt que tout refaire.
Conclusion
Un bon projet mobile se gagne sur la clarté (cadrage), la qualité (QA) et l’exécution (itérations).
